CGR narbonne septembre 2019

Le mal-être agricole porté à l'écran

Mis à jour le 07/10/2021

A l’occasion de la sortie du film « Au nom de la terre » d’Edouard Bergeon, la MSA Grand Sud a organisé une projection privée au cinéma CGR à Narbonne, lundi 16 septembre, avec ses élus cantonaux. Objectif : débattre de l'accompagnement par la MSA des agriculteurs confrontés à des difficultés et au mal-être.

Le mal-être agricole porté à l'écran

La projection a été suivie d'un débat entre les élus et les équipes de la MSA (travailleurs sociaux, conseillers en prévention des risques professionnels, agents de direction) sur les réalités du métier d’agriculteur et l’action du régime agricole pour accompagner ses adhérents face au mal-être ou aux difficultés rencontrées.
 

Connaître les actions de la MSA pour les relayer

Cette avant-première offre l’occasion de rappeler que la MSA est un acteur incontournable dans le monde agricole. Elle assure un rôle important dans la prévention du mal-être en milieu agricole. Les équipes de la MSA ont pu discuter de leurs actions avec les élus cantonaux qui sont des relais importants auprès des adhérents.

Des actions très différentes et adaptées au contexte

En complément de l'accompagnement social et individualisé, les travailleurs sociaux organisent des ateliers pour retrouver l'estime de soi, pour réfléchir sur son parcours professionnel et en retirer les forces,... Des actions sont adaptées au contexte, par exemple auprès des victimes des inondations audoises d'octobre 2018. Quelques familles vont ainsi partir en séjour dans le Cantal pour se reconstruire et rebondir.
La MSA a mis en place différentes solutions : une aide au répit pour prévenir l’épuisement professionnel des exploitants et des salariés agricoles, une cellule téléphonique pluridisciplinaire et locale pour débloquer des dossiers, une ligne téléphonique, Agri’Ecoute, assurée par des professionnels, disponibles 24h/24 et 7jours/7, pour écouter les agriculteurs en détresse, ...

"Au nom de la terre", un film poignant

Le film "Au nom de la terre" est un témoignage poignant des multiples difficultés rencontrées par les agriculteurs. Il s'inspire de la propre histoire du réalisateur Edouard Bergeon. Le film débute par une vue panoramique sur un champ labouré. Au loin, un homme, un agriculteur, avance péniblement vers le spectateur. Le pas difficile. Bientôt l’inconnu est face caméra. L’air hagard et le visage défait. L’homme semble effondré. C’est le point de départ du film qui revient sur son histoire.  Et tout commence en 1979. Pierre Jarjeau (Guillaume Canet), 25 ans, est de retour au pays pour s’y installer, après des années passées aux États-Unis. L’appel de la terre y est pour quelque chose. Du pays de l’immensité, il a gardé les chemises à carreaux et la musique country qui reflète son enthousiasme. Il retrouve la femme qu’il aime, Claire (Veele Baetens). Pierre reprend l’exploitation de son père Jacques (Rufus), les Grands Bois, qu’il lui achète.
Peu à peu, les difficultés surgissent. L’argent manque pour nourrir les chevreaux. Et l’homme s’épuise au travail malgré l’aide de l’épouse, de son fils (Anthony Bajon) et de sa fille (Yona Kervern). Il sombre alors dans la course à l’investissement et à l’endettement.

Lire l'interview d'Edouard Bergeon sur lebimsa.msa.fr